
Bonjour à toutes ! J’espère que vous allez bien 🙂 De retour sur le blog pour vous partager mon retour d’expérience sur la couture de mon tout premier manteau. Un défi que je repoussais toujours, mais je me suis enfin lancée. Et finalement, si cela peut en rassurer certaines, il n’y a pas de raison d’avoir peur. Il suffit juste de choisir le bon patron de couture.
Le modèle
J’avais acheté il y a longtemps le patron de ce manteau Aime comme Montaigne de la marque Aime comme Marie : une coupe élégante et sixties, tout ce que j’adore ! J’aime beaucoup le rendu ! Pour le rendre encore plus 60’s, j’ai recouvert des boutons avec le même tissu, et choisi un diamètre plus gros que prévu (23mm). Si ça vous intéresse, j’ai réalisé une petite vidéo sur Instagram pour vous montrer comment recouvrir des boutons.



À l’époque, j’ai pris ce patron sans avoir de connaissances sur les techniques de couture d’un manteau, et je ne le trouve pas vraiment adapté aux débutants.
Tout d’abord, je vous conseille de privilégier un modèle qui prévoit un tutoriel vidéo, qui convient aux débutants, ainsi qu’un patron pochette qui n’a pas les pièces superposées, pour ne pas s’embêter à décalquer de très grandes pièces. Ce patron est original dans le sens où il dispose de plusieurs découpes « pinces » (sur le devant, aux épaules) : ce qui donne parfois des morceaux assez bizarres à découper et à coudre, mais rien d’insurmontable. Je trouve aussi que les pinces aux épaules tombent un peu mal sur le mien. J’aurais aimé la même coupe mais avec des manches classiques en fait ! Enfin, j’ai été étonnée qu’il n’y ait pas d’explications pour le glaçage (cela permet de maintenir en place la doublure et faire en sorte qu’elle ne déborde pas en bas du manteau ou en dehors des manches). J’en avais entendu parler et pensais apprendre cette technique avec ce manteau. J’ai dû rattraper à l’aide du fer à repasser pour donner une joli tombé.
Sinon, l’assemblage de la doublure au manteau principal me faisait peur et en fait, c’est tout simple. Tout comme la réalisation du pli d’aisance dans la doublure intérieure au niveau du milieu dos. Petite astuce : on doit toujours laisser une ouverture dans la doublure pour pouvoir retourner le manteau sur l’endroit après l’assemblage. Si votre patron prévoit cette ouverture sur un côté visible, laissez-la plutôt sur l’une des manches. Personne ne verra ensuite la couture que vous allez faire pour refermer cette ouverture. On ne regarde jamais à l’intérieur d’une manche d’un manteau 😉 C’est ce que j’ai fait pour celui-ci et ça n’a rien changé aux étapes de montage.
Dernier conseil : si vous souhaitez réaliser ce modèle, privilégiez la taille au-dessus (ou faites une toile). Je l’ai réalisé en 36 (ma taille habituelle est le 34), et il manque d’aisance, je ne peux porter qu’une blouse en-dessous. Comme mon tissu est assez fin, c’est finalement un manteau / une veste demi-saison qui conviendra bien au printemps ou au début de l’automne 🙂
Le tissu principal et la doublure
Gros coup de coeur pour la couleur de ce lainage (moka) trouvé chez Pretty Mercerie ! Il est hyper facile à coudre. Il contient 65% de laine (critère important pour la frileuse que je suis ^^). Je l’ai choisi également pour débuter avec un tissu pas trop lourd (son grammage est de 285 g/m2), ayant peur de batailler à coudre de grandes épaisseurs ou à retourner le manteau sur l’endroit. Sauf que si vous voulez un joli tombé lourd digne d’un manteau haute couture, il faut beaucoup plus de grammage 😉 Je le saurais pour la prochaine fois !
Pour la doublure, c’est le tissu viscose plumetis « Dobby Off White » d’Atelier Brunette. Très joli et très doux sur la peau. On voit souvent des doublures foncées dans des manteaux de ce coloris, mais cette couleur écrue rend très bien aussi (et c’est plus joyeux).



Bilan de cette cousette : cela me donne envie de coudre un autre manteau pour cet hiver, et je trouve celui-ci quand même hyper joli !
Et vous ? Avez-vous déjà cousu un manteau ? Avez-vous peur de vous lancer ? Dites-moi tout, ou posez-moi vos questions 😉 Bonne couture !

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